Les petites bibittes ne mangent pas les grosses ! OK c’est sensiblement vrai. Mais à Hawaii, particulièrement dans le secteur ou nous habitons, il y a certaines bestioles dont on aimerait se passer. D’ailleurs, moi et Wesley pensons que même avec tout l’argent du monde, nous n’arriverions probablement pas à vivre ici en raison de ces petites créatures. La beauté du paysage hawaïen à un prix !
Si petits soient-ils, ces insectes peuvent rapidement vous rendre fous !
Les fire ant… Ce sont de minuscules fourmis d’environs 2mm, elles sont partout ! Dans ton bain, sur le plancher, dans ton pyjama, dans ton verre d’eau, sur la cuvette des toilettes (oui, oui on s’est fait mordre les fesses!). Quand elles se choquent, elles piquent sans remords et il se forme une plaque rouge sur la peau pour quelques heures. On ressent une sensation de brûlure entre 5 et 10 minutes… Je les maudis !!! À mon actif, j’ai déjà une trentaine de leurs piqûres et je ne m’y fais toujours pas. D’ailleurs, je paranoïe quand je dors, je les imagine partout et je me gratte sans arrêt. Chaque fois que je mets un morceau de vêtement, je vérifie qu’il n’y en a pas une de cachée. Oui Patrick, je t’écoute, je vérifie maintenant toujours mes chaussures deux fois avant de les mettre 🙂
Les coquerelles géantes et solitaires (nous les avons nommés de cette façon). Contrairement aux fourmis, elles ne se présentent pas en groupe et elles sortent la nuit. On en capture habituellement une le soir dans la cuisine avant d’aller dormir et on la relâche le lendemain dans le jardin à grand coup de bâton… ( rien ne peut prétendre que c’est toujours la même qui revient, mais on aimerait bien que cette histoire d’amour à sens unique s’arrête).
Les lézards, ce sont de super collaborateurs ! Ils sont partout dans la maison et bouffent les moustiques dans les fenêtres. Ici, c’est comme un buffet à ciel ouvert pour eux ! Malheureusement, il manque de lézards pour suffire à notre demande d’extermination de maringouins…
On vous laisse avec ce récital d’une grenouille Coqui. De petits amphibiens spécifiques à l’île. Elles sont petites, mais elles font un bruit très fort ! La nuit elles se mettent à chanter en cœur, c’est très spécial. D’ailleurs, on compte en faire une bande sonore de quelques minutes qu’on pourra écouter quand on aura le mal du pays à notre retour.
Fait intéressant, il paraît que les îles hawaïennes n’avaient pas tout ce charabia d’insectes, il y a quelques années. Il semble que les importations de denrées étrangères et la multiplication des voyageurs en soient la cause. D’ailleurs avant d’atterrir en avion, on vous fera remplir un questionnaire sur votre provenance, ce que vous rapportez, vos dernières visites dans une ferme, etc. Le gouvernement se penche de plus en plus sur cette nouvelle forme de contamination et avec raison. Ici, avec le climat tropical, n’importe quoi pousse rapidement et facilement, y compris les parasites et les insectes. Dans ce sens, un méchant virus vient noircir un peu le tableau de notre voyage. Le Rat lung worm. (cœur sensible s’abstenir de lire les dernières lignes). C’est un verre qui se multiplie dans votre corps, monte au cerveau et peut donner la méningite. Quelques cas ont été répertoriés sur les îles, mais particulièrement celle de Hilo, où nous sommes, depuis 2008. Afin de prévenir, nous devons méticuleusement tout laver au vinaigre et bien cuire nos aliments, car le parasite se situe sur la peau des végétaux… Un peu dommage quand tu visites l’île et que tu as une fringale de fruits frais.