Nous en sommes à notre troisième semaine au Japon. Doucement, je commence à m’adapter à cette grande ville et Wesley est de plus en plus heureux d’être ici, on dirait un enfant de 4 ans à Disney World. D’ailleurs, j’ai un peu peur de le ramener au Québec, surtout que nous arrivons pour une escapade d’un mois à la mi-décembre… En plein hiver !
Cette semaine, je me suis mise en mode attractions et musées gratuits. Bah oui, on voyage comme des routards avec un budget de routard. Alors les attractions gratuites c’est toujours une bonne aubaine. Il y en a plusieurs dans Tokyo.
Voici mes préférés
Bon celui-là on l’a cherché longtemps. Ne tapez pas « NTT Tokyo » dans Google vous allez tomber sur un bâtiment fermé avec de gros écriteaux en japonais. Allez plutôt dans la tour de l’opéra dans le coin de Shinjuku et cherchez le ICC Intercommunication Center. Nous n’avions pas le droit de prendre des photos, sauf pour les deux premières, car cette attraction faisait partie de l’exposition, maintenant nous sommes gravés à jamais au musée, Wesley et moi…
L’exposition vaut largement le détour. Arts contemporains, animation et beaucoup d’éléments numériques. Voici des images que quelques blogueurs ont publiées sur leur site (je tiens à préciser que nous on est des gens gentils, on ne prend pas de photo quand on n’a pas le droit…. )
LE MUSÉE DES PARASITES
Surtout, évitez la visite avant l’heure du lunch et après ! Ce petit musée est une collection privée. Le docteur Satoru Kamegai était un grand chercheur de ces bestioles et il a décidé de partager sa collection avec la population (merci !) Le ver intestinal de 8.8 mètres à lui seul vaut le détour. Notez qu'un intestin fait en moyenne 7 mètres... Je me demande comment son patient à fait pour l'endurer aussi longtemps...
Une petite boutique au deuxième étage vend des portes-clés en forme de parasite et des t-shirts avec des photos de ceux-ci. Étrangement lors de notre passage nous n’avons vu aucun employé à l’accueil ni à la boutique… Bon, en même temps qui voudrait voler des spécimens de parasites…
En sortant du musée vous avez ce superbe temple...
Le musée de la bière, en fait le musée Yebisu, car ici on vous raconte surtout l’histoire de cette bière si populaire au Japon. Situé dans un décor très feutré, très luxueux… Pour 500 yens (5.50$) on vous offre une petite dégustation dans de grands verres. Malheureusement, nous sommes arrivées trop tard…
Pour voir des publicités de bières à Tokyo, facile prenez le métro, il en est placardé !
Entrée gratuite et 45 étages plus haut, vous voilà avec une vue à 360 degrés de Tokyo. La tour sud se visite entre 9h30 et 17h30 tandis que la tour nord est ouverte jusqu’à 23h. Le restaurant et les boutiques de souvenirs gâchent un peu l’atmosphère, mais c’est quand même incroyable de voir de haut ces centaines de petits gratte-ciels les uns à côté des autres… Tokyo ce n’est pas grand, c’est immense !
La bourse de Tokyo offre des visites gratuites à 13 et à 15h, mais le jour où nous sommes allés, ils n’en faisaient pas… Incapable de savoir pourquoi… Les petites madames à l’entrée sont restées muettes (bon en même temps on ne parle pas le japonais, alors c’était un peu difficile de communiquer). On peut quand même se balader et lire les affiches en anglais. Intéressant de se promener dans ces décors. La bourse de Tokyo est quand même (si c’est toujours le cas après les problèmes des dernières semaines), la deuxième place boursière la plus importante au monde. On y croise quelques employés en costume sur son chemin. Vous pouvez même aller prendre un café ou fumer une cigarette dans leur cafétéria… Ça reste tout de même un bâtiment plutôt vide, loin de l’image que je me faisais de la bourse. Normal, le plancher est fermé depuis le 30 avril 1999. Tous les échanges se font dorénavant de façon électronique.
Nous avions vu un reportage sur les bureaux Pasona au Québec et je m’étais dit il faut absolument que j’aille y faire un tour, alors quand nous sommes sorties de la bourse et que nous sommes tombés accidentellement dessus, mon cœur à fait deux tours. Imaginez, en plein Tokyo un bâtiment vert, avec une façade végétale et des potagers à tous les étages. Faire ses réunions entre les concombres et du cresson, c’est pas mal ! Le bâtiment a remporté plusieurs concours en design et en environnement. Je connais une ancienne Wwoofer, ça ne vous tenterait pas de l’engager ???
À l’entrée, aménagement (ici tendance automnale), plusieurs jeux de lumières entre les plantes et les pièces. Plusieurs panneaux explicatifs (en japonais). Explication de l’agriculture aquaponique. Possibilité de manger sur place… Les petits légumes cultivés sans pesticide !
La nourriture japonaise quel plaisir ! Ici tout est propre et les Japonais tellement méticuleux que je n’ai jamais peur de me risquer à essayer certains plats. Même si les desserts japonais ne sont pas sucrés, ils sont vraiment très jolis à regarder. Wesley et moi avons été impressionnés par le souci du détail de certains pâtissiers japonais, de petit chef-d’œuvre. D’ailleurs si vous êtes à la station Tokyo, descendez au sous-sol, vous allez trouvez le paradis de la boustifaille, oui, oui dans le sous-sol ! Juste en dessous du gratte-ciel Daimaru (plusieurs autres bâtiments offrent le même type d’agencement (du genre orgie de bouffe), mais celui de Daimaru est notre préféré. D’ailleurs si vous arrivez sur l’heure du souper vous aurez droit à plusieurs dégustations gratuites (et oui, encore une activité gratuite, elle n’est pas belle la vie !) et si vous arrivez quelques minutes avant la fermeture (du genre 20h50) vous aurez droit à 50% de rabais sur la plupart des Bentos. Celui que j’ai acheté hier était sublime !!
Le célèbre Français Paul Bocuse qui a ici son musée, sa boulangerie et son restaurant (une vraie légende). Ce dernier fait même de la pâtisserie Kawaii ! Disons qu’on n’a pas été impressionné par ces dernières…
Restons dans la bouffe, les fruits sont extrêmement chers à Tokyo. Si vous sortez des traditionnelles bananes, kakis et pomme, l’achat de fruits peut facilement exploser votre budget. Par exemple, un cantaloup se détaille facilement à 10$ et une papaye 17$. Ici, on cajole les fruits (on utilise à outrance les emballages malheureusement aussi). S’ils ne sont pas entourés de styromousse (polystyrène pour les Français) ou d’un emballage de plastique, certains sont dans des coupes. Ce sont des friandises de luxes. Nous avons acheté ces 12 raisins sur une petite grappe dans son globe pour 5$. Ils en valaient la peine (rarement mangé d’aussi bons raisins de ma vie)…
Je termine avec les gashapons de la semaine. Au fait, vous savez pourquoi on dit Gashapon ? GASHA c’est le bruit que fait la manivelle quand on tourne après avoir mis les pièces et PON c’est le bruit que fait la coquille de plastique en tombant de la machine.
J’ai craqué pour ces petites filles qui se posent sur vos verres. Cette collection de gashapons font un carton ici.