Croyez-moi, j’aurais bien voulu ne pas écrire cet article. À cette heure-ci, mon avion pour Québec devrait être sur le point d’atterrir et je pourrais enfin faire un bonjour en personne à ma famille que je n’ai pas vu depuis 6 mois. M’endormir sur le son d’un feu de bois en caressant mon chat en buvant un café du Tim. Mais bon, je devrais me faire au ciel pluvieux et gris de Tokyo pour encore quelques jours, afin de reprendre des forces pour faire mes 19 heures de vol.
Nous devions partir hier soir. Mais en arrivant à Tokyo deux jours plus tôt, les syndromes de mon rhume se sont empirés en toux persistante en plus de s’aggraver en sinusite. Comme j’ai déjà eu un ami Max qui a failli y laisser ses tympans lors d’un vol Paris-Rome, j’ai eu peur d’avoir les mêmes problèmes (je peux vous dire que dans son cas, ça n’avait pas été beau à voir sur un vol de 3 heures, je m’imaginais mal subir le même sort sur une durée de 19 heures). Si lui avait saigné du nez en plus d’avoir eu de terribles douleurs, je voyais déjà la scène : moi en train de crier à la mort, Wesley à mes côtés me suppliant de la fermer, pendant que deux hôtesses de l’air m’attachent sur mon banc avec une camisole de force, l’horreur...
Il faut ajouter que certaines compagnies aériennes peuvent refuser l’accès aux voyageurs qui présentent des symptômes de maladie. Avec ma toux qui n’arrêtait plus. Mes joues rouges et mon masque de chirurgienne (car oui au Japon, quand tu es malade tu portes un masque, c’est la politesse pour ne pas contaminer les autres) c’était définitif qu’il m’aurait posé des questions et m’aurait demandé une autorisation de voler de la part d’un médecin ce qu’on nomme le « Fit to Fly ».
Nous avons ainsi décidé de partir à l’urgence afin d’obtenir le point de vue du médecin. Par chance nous avions Cédric avec nous. Un ami de Wesley qui parle très bien le japonais (merci). Dans ma petite tête de Nord américaine pour moi, le service médical japonais n’avait rien à envier aux services canadiens. Je me voyais déjà dans un hôpital avec la plus grande des technologies. Tous des Docteurs Gray aux yeux bridés. Des salles d’attente super efficaces munies de robots, colorées de rose Hello Kitty… Eh bien non. Je peux vous dire que si l’on attend deux à trois heures dans une salle d’attente au Québec. Au Japon, c’est identique ! Sauf que si au Québec on attend longtemps, au Japon on attend sans trop savoir pourquoi. Comme nous étions en dehors des heures de visites normales, nous étions les seuls à l’urgence. Mais je dis bien les seuls !!! Nous avons attendu 2 heures en plus de payer le double du prix, car nous nous sommes présentés après 20h. Dans des locaux défraîchis, j’ai rencontré un médecin qui n’avait pas trop l’air de savoir quoi faire. Son premier verdict après 20 minutes de consultation avec nous et 30 minutes de discussions avec un confrère a été de me dire de prendre l’avion et me faire soigner au Canada ! Bravo ma grande ! Mais ça ne réglait pas mon problème d’oreille là ! Est-ce que j’allais perdre mes tympans en vol, c’est surtout ça qui m’inquiétait… Réponse : « Je ne peux pas te dire si tu vas avoir mal… » Ensuite, la jeune femme est restée devant nous chambranlante, ne sachant pas trop quoi faire, regardant son ordinateur, faisant des he… he… . J’ai eu droit au test de la grippe (un gros Q tipe dans le nez) qui s’est avéré négatif et ultra déplaisant. Après elle voulait me passer une sorte de scan de la tête… Que j’ai refusé, car je n’en voyais pas l’utilité et surtout, je sentais la facture salée arriver (est-ce que les hôpitaux japonais recommanderaient certains tests coûteux pour se financer ?) Toujours est-il qu’elle m’a finalement prescrit un décongestionnant de la mort pour pouvoir prendre mon vol. Un genre d’Advil rhume et sinus à doubles doses. (Que j’avais déjà dans ma trousse de dépannage, mais qui n’avait pas fonctionné). On est parti de l’hôpital et j’ai pris le médicament. Qu’est-il arrivé par la suite ? Deux heures à peine après avoir pris les comprimés, j’ai été prise de grosses crampes et là je vous épargne les détails. Oui, mon oreille était bien débloquée, ma gorge très engourdie, j’étais gelée comme une balle, mais les crampes étaient insupportables (les effets étaient pires qu’une grosse cuite après un certain party du jour de l’an au Bain Mathieu). On a donc attendu l’aurore et on est reparti aux urgences avec l’autorisation des assurances. Car oui on doit obtenir le consentement de notre compagnie d’assurance avant de se présenter…
Cette fois-ci pas de Cédric pour nous aider. Mais bon comme j’étais déjà dans les dossiers ça n’a pas été si compliqué. Le personnel nous a reconnus et n’avait pas l’air très emballé de nous revoir (en même temps, ce n’est pas non plus un Club Med, je ne devais pas m’attendre à recevoir des ballons et un drink gratuit à mon arrivée), mais un petit sourire de compassion vous savez, ça ne fait pas de mal… Après deux heures d’attente et toujours personnes dans la salle d’attente nous avons vu un nouveau médecin qui a refusé les services de traducteur de nos assurances. Elle comprenait une phrase sur deux à ce que je disais. Je vous assure qu’à deux reprises j’étais sur le point de prendre le téléphone à côté de moi pour téléphoner ma compagnie d’assurance, tellement j’étais fatiguée du manège. Il y a quand même des limites à garder sa fierté. Après de nombreuses traductions sur son téléphone portable du japonais à l’anglais, elle a compris. Cette fois-ci, verdict : allergie au médicament prescrit et une lettre de recommandation pour les assurances à ne pas prendre le vol. Ce qui explique le pourquoi de notre stagnation dans la capitale nipponne le temps pour moi d’aller mieux.
En gros, on a beau chialer sur notre système de santé, je vous assure que nous sommes de loin bien meilleurs. Oui, il faut attendre longtemps au Québec avant de voir un médecin, mais moi un spécialiste qui hésite, qui n’arrive pas à me donner une opinion franche, ça me fait peur… Je n’imagine même pas leurs réactions devant un cas plus grave… Pour ceux qui sont déjà venus au Japon, vous rappelez-vous avoir croisé une ambulance ? Si oui, vous avez bien remarqué qu’elles ne roulent pas vite en état d’urgence, d’ailleurs personne ne se pousse pour la laisser passer (WTF !) . Si vous faites une crise cardiaque ici, vous avez à mon avis peu de chances de survie... Apportez votre défibrillateur et vérifiez les batteries de votre peace-maker avant de partir si vous êtes cardiaque !
1- Être malade au Japon est fortement déconseillé (tout comme partout dans le monde)… Disons que ce n’est pas le but d’un voyage…
2- Préparez-vous une belle trousse antigrippe, rhume et autres bobos, car trouver des médicaments en vente libre au Japon est très difficile. L’emballage est totalement en japonais. Et les pharmaciens, tout comme la majorité des Japonais, ne parlent pas anglais (et ce, même à Tokyo). Oui c’est chiant à traîner des médocs, mais c’est nécessaire.
3- Demandez au docteur ou au pharmacien le nom exact de votre médicament en anglais. Vous pourrez alors communiquer avec votre pharmacien par téléphone si vous avez des doutes sur ce qui vous a été prescrit ou si vous pouvez le combiner avec un autre médicament que vous avez dans votre trousse de dépannage. Ça nous a été utile quand j’ai commencé à avoir des crampes. Je m’apprêtais à prendre une dose de Peptobismol, ce qui n’est pas un bon mixte avec un décongestionnant…
4- Surtout, munissez-vous d’une bonne assurance. Dans notre cas, nous sommes avec Desjardins et nous sommes très satisfaits du service. Toutefois, si vous leur téléphonez la nuit (heure du Québec) ils semblent faire affaire un service de sous-traitance. Du coup, le gars que nous avons rejoint au petit matin n’était pas du tout informé sur ce que nous devions faire et comment procéder en plus d’être bête comme ses pieds… Merci aux deux autres employés que nous avons rejoints par la suite et qui ont été hypergentils et efficaces.
5- Votre compagnie aérienne peut vous exiger un papier signé du docteur "Fit to fly" pour pouvoir vous embarquer. Si vous avez des symptômes de maladies qui peuvent s’intensifier aux vols et affecter la santé de celles des autres passagers.
6- Au Japon on peut vous recommander de faire des tests médicaux, mais on ne vous dit pas les prix… Vérifiez avant, il est possible que votre compagnie d’assurance refuse de payer…
7- Faites comme les Japonais. Si vous avez peur d’attraper la grippe ou le rhume ou si vous en présentez vous même les symptômes, portez un masque. Ils en vendent partout, même dans des machines distributrices du métro…
Je crois que tu vas me manquer. C’est drôle, je n’aurais pas dit ça au début. Il faut me comprendre tu as chamboulé mes comportements de Nord américaine Tokyo ! Marcher à gauche sur les trottoirs et m’empêcher de boire mon café dans la rue, ce n’est pas dans mes habitudes ! Et puis il y a tous ces gens, ces millions de gens qui fourmillent à gauche et à droite dans ton grandiose système de métro et tes jolies boutiques rose bonbon. Et que dire de ton système d’entretien des routes ultra bien organisé ! De quoi en perdre la boule. Surtout Tokyo, que dans la province d’où je viens les ponts peuvent vous tomber sur la tête à tous moment, les routes ressemblent parfois à Bagdad et on y monte des débats politiques avec la question du port du niqab… T’imagines ! On est tellement opposés nous deux !
C’est un peu la boule au cœur que je suis partie ce matin vers Osaka, mais tu sais une relation d’un mois c’est quand même bien non ? Habituellement, les visiteurs te courtisent que quelques jours, puis ils repartent. On pourra dire qu’on a eu une longue relation toi et moi et qu’on en a vu des choses ! J’espère ne pas avoir trop perturbé ton quotidien. Reste comme tu es et surtout ne laisse aucun touriste te changer par prétexte économique, si tu vois ce que je veux dire.
Ce soir on dormira dans les bras d'Osaka, mais je n'oublierais pas qu'avec toi...
J'ai aussi oublié que j'avais arrêté de manger du sucre au Québec... Bonne nouvelle, on marche tellement dans tes rues qu'on n'a pas vraiment pris de kilos (en tout cas, mes pantalons tiennent toujours le coup ! )
A Tokyo tous les styles sont permis
Pendant de longues minutes j'ai perdu toute l'attention de mon chum à cause de tes salles de jeux Tokyo !
Quelques restaurants qui ont fait le bonheur de Wesley... et de Chantale
Même si parfois la publicité affichée est souvent agressante, parfois elle embellie ton paysage...
Autant pour les petits et les grands ! Cet espace nous a fait chavirer (presqu'autant que le musée des sciences de Boston). Et que dire de ton personnel tellement gentils et de ta terrace, c'est simple on y aurait facilement passé la semaine !
Si nous avions des travailleurs aussi acharnés que les tiens, on aurait un peu moins peur de circuler sur les routes du Québec....
Je n'oublierais pas non plus tes beaux grands parcs & jardins, même si parfois les gratte-ciels changent un peu la dynamique de tes paysages...
Impossible pour moi d’écrire au moins un article sur Tokyo sans parler de cette fascination des jeunes filles pour la mode. Dans le cadre de ma maîtrise, j’ai passé trois années à étudier le phénomène chez les jeunes Québécoises. Dans mes lectures, on prenait souvent pour exemple le Japon. Je me doutais donc que le phénomène de l’hyperconsommation serait important, mais ce que je découvre depuis trois semaines me fascine littéralement. Tout est 100 fois plus fort que ce que je croyais.
Oh que j’aimerais pouvoir discuter avec elles pour tenter de mieux comprendre ! Êtes-vous heureuses ? Comment c'est de vivre ici ? Que pensez-vous du reste du monde ? Malheureusement, je dois me contenter de leurs gestes non verbales et de les observer entre deux séances de magasinage …
"On nous (vous) fait croire , Que le bonheur c'est d'avoir .....De l'avoir plein nos (vos) armoires..."
Voici quand même mes impressions sur ce si fascinant monde de la consommation. Françoise Dolto va se retourner dans sa tombe !
Les petits Japonais sont adorables. On les voit souvent se balader et rigoler avec leurs petites casquettes d’écolier dans la rue, main dans la main. À cet âge ils ont l’air de vouloir qu’une seule chose s’amuser. Comme le Japon est un pays majoritairement sécuritaire, il n’est pas rare de voir des enfants de très bas âge se promener ou de prendre le métro seul. Ici la société fait confiance (quoi que peut-être que certains parents ont greffé un GPS ou une web Cam autours du cou de leur bambin et ont ne le sait pas… ) C’est à l’âge d’environs 10-12 ans que les jeunes filles semblent commencer à s’intéresser au phénomène de la mode. Étrangement, c’est aussi à cet âge qu’elles semblent perdent leur sourire…
ON SE TRANSFORME ?
J’ai découvert une activité que les jeunes Japonaises semblent particulièrement apprécier. Lors d’une de nos balades dans les immeubles de jeux vidéo. Sur certains étages (généralement au dernier), un panneau annonce : « réservé aux filles », ou alors aux garçons accompagnant des filles. Nous, nous sommes retrouvés Wesley et moi dans une pièce remplie de photomatons géants.
Dans la majorité d’entre eux, vous pouvez soit apporter vos vêtements, soit les louer sur place et ensuite faire votre propre séance de photos. Par la suite, vous pouvez retoucher vos photos et vous occidentaliser si cela vous tente : cheveux blonds, teint blanc ou changer la couleur de vos yeux.
D’ailleurs en parlant des yeux, les faux cils et les verres de contact de couleurs semblent une obsession. Ils se vendent à tous les coins de rue (pas obligé d’aller chez l'opticien) et se vendent à environs de 9 à 30$ la boîte…. Vous pouvez même avoir des Hello Kitty dans les yeux, n’est-ce pas assez romantique…
Une petite observation, plusieurs produits cosmétiques portent des noms et même des descriptions en français. Pourquoi ?? Ça fait plus glamour ? Je n’ai rencontré aucun Japonais qui parlait français ici, alors quel est l’intérêt…
ELLES EN SONT GAGA
Les groupes pop ! Wesley m’en faisait écouter beaucoup avant notre départ. J’adore ! Impossible de comprendre ce qu’ils disent, mais le rythme est assez intéressant. Ici, les jeunes filles en sont tellement gagas qu’elles les photographient sur les camions (et courent même derrière celui-ci).
Lors de notre visite à la tour Sony (qu’on vous recommande fortement comme activité gratuite), elles étaient quatre devant un écran à s’extasier devant la présentation d’un vidéoclip.
Les maids cafés sont pour moi les endroits les plus insolites que j’ai vu de la ville (pour l’instant). C’est quoi ? Ce sont des cafés hyper girly. Sensiblement situé dans Akihabara. On y trouve quoi ? De jolies jeunes filles habillées principalement en écolière sexy façon Britney Spear et prêtes à vous servir. Elles vous accueillent avec un « oui maître ». Certains endroits vous offrent des massages, de la bière ou de la nourriture en forme de nounours. Nous n’y sommes pas allés (peut-être que Wesley aurait bien aimé), mais à 30$ l’entrée… Et puis si monsieur veut se rincer l’œil il n’a qu’à regarder autour de lui. Les Maid Girl sont pratiquement sur tous les coins de rue d’Akihabara pour promouvoir leur café. Ce genre d’endroit reste gentil, les gestes déplacés sont formellement interdits. Je me demande si certains touristes comprennent bien le principe… Nous n’avons pas le droit de photographier les Maids. Quelques affiches publicitaires et prospectus pour vous donner une idée du contexte...
Et puis en voulant essayer mon nouveau zoom, j’en ai capté deux par erreur… OUPS ! (bon faut assumer son travail les filles !)
Le kawaii. Au Québec le phénomène est peu connu, mais en France il fait déjà un tabac. En gros, le Kawaii (qui veut dire mignon en japonais) regroupe toutes ces petites figurines ou articles mignons, aux couleurs pastel. Un monde de licornes et d’oursons (dans notre temps, on nommait ça le village de Nathalie). Les Japonaises adorent.. et finalement moi aussi !
Ici, tu peux finir ta soirée dans les sous-sols du métro à magasiner des figurines, porte-clés et toutes sortes de babioles, Made in China… Kawaii
Takeshita Street à Harajuku c’est l’endroit pour acheter du Kawaii. C’est aussi à cet endroit qu’on trouve le gros Daiso (100 yens shop) de 4 étages… il dégouline de Hello Kitty.
D’ailleurs Hello Kitty pose fièrement à la bourse de Tokyo. Les actions de cette petite figurine en forme de chat n’arrêtent pas de grimper. Hello Kitty représente tellement le Japon qu’une petite figurine à son effigie a été envoyé à la demande du président japonais dans l’espace, à bord du satellite Hodoyoshi-3, l’année dernière.
Hello Kitty en mode panneaux de construction, c'est vraiment le pays des "Calinours" ici ! (Bisounours pour les lecteurs Français)
Pendant que les filles font leur magasinage, les gars fument leur cigarette dans les petits enclos prévus à cet effet… Ça n’enlève pas l’odeur, mais au moins ils se polluent les poumons seulement entre eux.
Est-ce que Wesley devrait opter pour une coupe de cheveux japonaise pour plaire aux filles d’ici ? (comme les gars derrière lui).
Comme dans notre dernier article, ici, on cajole les fruits avec du "suremballage". En voici un bon exemple aperçu dans le métro cette semaine. Cette machine à bananes Dole… J’ai pitié pour ces bananes. Je ne pense pas qu’elles seront toutes vendues avant que les taches brunes apparaissent, j’ai quelques doutes où elles vont terminer… (1,50$ la banane, faut pas déconner).
Je reste sur cette collection de la petite fille qui s’accroche au verre et qui semble bien faire craquer énormément de monde. Elle a son propre magasin avec ses propres machines dans le sous-sol du métro de Tokyo. De ce que je sais, son nom est Fuchiko. La voici en spécial noël…
Et pour terminer, « Croustade » (mon adorable chat resté au Québec) tu aimes ton nouveau cadeau ?
Nous en sommes à notre troisième semaine au Japon. Doucement, je commence à m’adapter à cette grande ville et Wesley est de plus en plus heureux d’être ici, on dirait un enfant de 4 ans à Disney World. D’ailleurs, j’ai un peu peur de le ramener au Québec, surtout que nous arrivons pour une escapade d’un mois à la mi-décembre… En plein hiver !
Cette semaine, je me suis mise en mode attractions et musées gratuits. Bah oui, on voyage comme des routards avec un budget de routard. Alors les attractions gratuites c’est toujours une bonne aubaine. Il y en a plusieurs dans Tokyo.
Voici mes préférés
Bon celui-là on l’a cherché longtemps. Ne tapez pas « NTT Tokyo » dans Google vous allez tomber sur un bâtiment fermé avec de gros écriteaux en japonais. Allez plutôt dans la tour de l’opéra dans le coin de Shinjuku et cherchez le ICC Intercommunication Center. Nous n’avions pas le droit de prendre des photos, sauf pour les deux premières, car cette attraction faisait partie de l’exposition, maintenant nous sommes gravés à jamais au musée, Wesley et moi…
L’exposition vaut largement le détour. Arts contemporains, animation et beaucoup d’éléments numériques. Voici des images que quelques blogueurs ont publiées sur leur site (je tiens à préciser que nous on est des gens gentils, on ne prend pas de photo quand on n’a pas le droit…. )
LE MUSÉE DES PARASITES
Surtout, évitez la visite avant l’heure du lunch et après ! Ce petit musée est une collection privée. Le docteur Satoru Kamegai était un grand chercheur de ces bestioles et il a décidé de partager sa collection avec la population (merci !) Le ver intestinal de 8.8 mètres à lui seul vaut le détour. Notez qu'un intestin fait en moyenne 7 mètres... Je me demande comment son patient à fait pour l'endurer aussi longtemps...
Une petite boutique au deuxième étage vend des portes-clés en forme de parasite et des t-shirts avec des photos de ceux-ci. Étrangement lors de notre passage nous n’avons vu aucun employé à l’accueil ni à la boutique… Bon, en même temps qui voudrait voler des spécimens de parasites…
En sortant du musée vous avez ce superbe temple...
Le musée de la bière, en fait le musée Yebisu, car ici on vous raconte surtout l’histoire de cette bière si populaire au Japon. Situé dans un décor très feutré, très luxueux… Pour 500 yens (5.50$) on vous offre une petite dégustation dans de grands verres. Malheureusement, nous sommes arrivées trop tard…
Pour voir des publicités de bières à Tokyo, facile prenez le métro, il en est placardé !
Entrée gratuite et 45 étages plus haut, vous voilà avec une vue à 360 degrés de Tokyo. La tour sud se visite entre 9h30 et 17h30 tandis que la tour nord est ouverte jusqu’à 23h. Le restaurant et les boutiques de souvenirs gâchent un peu l’atmosphère, mais c’est quand même incroyable de voir de haut ces centaines de petits gratte-ciels les uns à côté des autres… Tokyo ce n’est pas grand, c’est immense !
La bourse de Tokyo offre des visites gratuites à 13 et à 15h, mais le jour où nous sommes allés, ils n’en faisaient pas… Incapable de savoir pourquoi… Les petites madames à l’entrée sont restées muettes (bon en même temps on ne parle pas le japonais, alors c’était un peu difficile de communiquer). On peut quand même se balader et lire les affiches en anglais. Intéressant de se promener dans ces décors. La bourse de Tokyo est quand même (si c’est toujours le cas après les problèmes des dernières semaines), la deuxième place boursière la plus importante au monde. On y croise quelques employés en costume sur son chemin. Vous pouvez même aller prendre un café ou fumer une cigarette dans leur cafétéria… Ça reste tout de même un bâtiment plutôt vide, loin de l’image que je me faisais de la bourse. Normal, le plancher est fermé depuis le 30 avril 1999. Tous les échanges se font dorénavant de façon électronique.
Nous avions vu un reportage sur les bureaux Pasona au Québec et je m’étais dit il faut absolument que j’aille y faire un tour, alors quand nous sommes sorties de la bourse et que nous sommes tombés accidentellement dessus, mon cœur à fait deux tours. Imaginez, en plein Tokyo un bâtiment vert, avec une façade végétale et des potagers à tous les étages. Faire ses réunions entre les concombres et du cresson, c’est pas mal ! Le bâtiment a remporté plusieurs concours en design et en environnement. Je connais une ancienne Wwoofer, ça ne vous tenterait pas de l’engager ???
À l’entrée, aménagement (ici tendance automnale), plusieurs jeux de lumières entre les plantes et les pièces. Plusieurs panneaux explicatifs (en japonais). Explication de l’agriculture aquaponique. Possibilité de manger sur place… Les petits légumes cultivés sans pesticide !
La nourriture japonaise quel plaisir ! Ici tout est propre et les Japonais tellement méticuleux que je n’ai jamais peur de me risquer à essayer certains plats. Même si les desserts japonais ne sont pas sucrés, ils sont vraiment très jolis à regarder. Wesley et moi avons été impressionnés par le souci du détail de certains pâtissiers japonais, de petit chef-d’œuvre. D’ailleurs si vous êtes à la station Tokyo, descendez au sous-sol, vous allez trouvez le paradis de la boustifaille, oui, oui dans le sous-sol ! Juste en dessous du gratte-ciel Daimaru (plusieurs autres bâtiments offrent le même type d’agencement (du genre orgie de bouffe), mais celui de Daimaru est notre préféré. D’ailleurs si vous arrivez sur l’heure du souper vous aurez droit à plusieurs dégustations gratuites (et oui, encore une activité gratuite, elle n’est pas belle la vie !) et si vous arrivez quelques minutes avant la fermeture (du genre 20h50) vous aurez droit à 50% de rabais sur la plupart des Bentos. Celui que j’ai acheté hier était sublime !!
Le célèbre Français Paul Bocuse qui a ici son musée, sa boulangerie et son restaurant (une vraie légende). Ce dernier fait même de la pâtisserie Kawaii ! Disons qu’on n’a pas été impressionné par ces dernières…
Restons dans la bouffe, les fruits sont extrêmement chers à Tokyo. Si vous sortez des traditionnelles bananes, kakis et pomme, l’achat de fruits peut facilement exploser votre budget. Par exemple, un cantaloup se détaille facilement à 10$ et une papaye 17$. Ici, on cajole les fruits (on utilise à outrance les emballages malheureusement aussi). S’ils ne sont pas entourés de styromousse (polystyrène pour les Français) ou d’un emballage de plastique, certains sont dans des coupes. Ce sont des friandises de luxes. Nous avons acheté ces 12 raisins sur une petite grappe dans son globe pour 5$. Ils en valaient la peine (rarement mangé d’aussi bons raisins de ma vie)…
Je termine avec les gashapons de la semaine. Au fait, vous savez pourquoi on dit Gashapon ? GASHA c’est le bruit que fait la manivelle quand on tourne après avoir mis les pièces et PON c’est le bruit que fait la coquille de plastique en tombant de la machine.
J’ai craqué pour ces petites filles qui se posent sur vos verres. Cette collection de gashapons font un carton ici.
On m’a demandé si j’aime mon expérience à Tokyo… C’est vrai que mon dernier billet sur notre arrivée donne l’impression que j’ai du mal avec cette grande ville. Disons que je reste un peu perplexe. Rien de méchant, rassurez-vous, je peux encore très bien survivre à nos deux dernières semaines prévues dans la capitale nipponne. C’est juste que Tokyo est un violent décalage avec tout ce que j’ai vu auparavant ! Pourquoi ? C’est peut-être dû à cette superposition d’affiches en néons qui placardent les rues ou peut-être tous ces gens entassés sur les mêmes kilomètres carrés qui me donnent mal à la tête. Ce qui me surprend le plus, ce sont ces magasins qui dégoulinent de partout, comme du glaçage à la vanille sur un gâteau de noce. Car quand je dis partout, c’est partout (dans les sous-sols du métro, au coin de la rue, même dans les temples… on n’y échappe pas). Je dois le dire aussi que ça me perturbe de les voir acheter sans arrêt ! De vraies petites machines à dépenser du blé. Ici, tout semble prétexte à sortir le porte-monnaie.
Tristement, la documentation de l’office de tourisme met surtout l’accent sur les magasins au lieu de promouvoir les temples et les musées. Elle offre même des navettes gratuites aux visiteurs qui veulent se rendre dans les centres commerciaux en dehors de la ville. La plupart des grands magasins détaxent même sur place vos achats en haut de 110$.
Ici, tout est prétexte aussi à manger ! Ça, j’avoue ça me motive un peu plus, l’épicurienne en moi se réveille. Si on ne mange pas dans les rues de Tokyo, on achète de la nourriture dans les rues ! Personne ne peut mourir de faim. C’est cher de manger à Tokyo ? Non pas du tout ! Suffit de ne pas faire comme les touristes, sortir un peu des grands centres et de manger ce que mangent les Japonais ! Vous pouvez acheter votre bentō au super marché du coin pour pratiquement rien. Et quand on dit rien, ce n’est rien. Pour moins de 7$ on a un super assortiment de sushis ou un Bento box qu’on peut manger à la maison, baguettes, sauce soja, cure-dents et serviettes compris ! Le plus drôle c’est qu’à partir de 19h ces bentos sont souvent à 30%, voir 50% de rabais. Donc plus vous mangez tard à Tokyo, plus vous économisez ! On a même vu des plateaux de 12 morceaux de sashimis vendus pour 100 yens (1$) quelques minutes avant la fermeture d'un restaurant. Les Japonais ne gardent pratiquement rien de la veille, ils vous vendent toujours le plus frais possible (obligation de la perfection ?)
En ville vous avez des restaurants de ramen où l'on paie à l’extérieur dans une machine avant d’entrer. Une fois à l’intérieur, vous donnez votre reçu au commis et il vous sert votre plat en moins de 5 minutes. Souvent un commis se tient devant la machine et cri directement au cuisinier ce que vous venez juste de commander, c’est ultra rapide comme service! Et le prix ? Entre 4 et 8 $ l’assiette (parfois même avec la bière, une Sapporo bien sûr ! On peut même payer ces restaurants avec sa « Pasmo Card » (une carte de métro équivalente à la carte Opus au Québec).
Ce que j’aime des Japonais c’est qu’ils mettent des images sur tout. Du coup, même si le menu est en japonais, vous avez souvent soit une petite photo ou un petit dessin… avec les prix en chiffres… Magique !
Continuons dans le thème de la bouffe, on a trouvé les fameux magasins qui vendent les faux plats en plastique. Vous savez, ceux qui sont exposés devant les restaurants et qui ressemble éperdument à des vrais ! Les Shokuhin Sanpuru (食品サンプル) en japonais. Ils sont sur l’avenue Kappabashi proche des temples d’Asakusa. On dit que cette mode de répliques est apparue vers les années quarante. Un gars aurait échappé de la cire sur son tapis et aurait décidé de faire une fausse omelette avec, l’idée a pognée comme on dit (au Québec) ! Avec le temps, la production de ces faux plats que l’on voit dans presque tous les restaurants au Japon est devenue un véritable business rapportant environ 8,5 milliards de Yens par année (référence : Gaijin.com). La ville de Gujo Hachiman produirait entre 60% et 80% de l’ensemble des faux plats vendus au Japon. D’ailleurs on s’est bien amusé dans les restaurants de Tokyo à comparer les plats en vitrine avec ce qui nous servent au restaurant, souvent les répliques sont vachement identiques !
D’ailleurs, ceux qui cherchent des cadeaux équitables, vous pouvez vous procurer plusieurs objets faits au Japon dans cette même rue, comme des baguettes en bambous réalisés par des artisans locaux ainsi que des couteaux et plusieurs objets de cuisine. Une bonne idée qui nous éloigne du Made in China.
Au Japon, je n’ai jamais vu autant de filles en jupe aussi courte et d'hommes en chemises blanches. À travers ces looks de travailleurs et ces femmes un peu aguichantes, les Tokyoïtes n’ont rien à envier aux Parisiennes. Elles ont la classe ! De vraies petites cartes de mode. Je me demande quel est le pourcentage de leur salaire qui est dépensé par mois en vêtements ? Elles sont tellement coquettes. Un exemple, je suis présentement dans un café Internet, la fille à mes côtés refait son maquillage depuis au moins 40 bonnes minutes !! Et son mec, fait de même ! Je ne vous dis même pas combien de boutiques de produits de beauté et de salons de coiffure j’ai du traverser en me rendant jusqu’ici, au moins 50 en sortant du métro!
Naturellement on rencontre encore des femmes habillées en kimono, mais très peu…
Si je parle beaucoup des gratte-ciels et du béton de Tokyo, je dois dire que la ville est parsemée de parcs. Aussi agréables les uns que les autres et ils sont nombreux. Nous sommes allés à celui de Meiji Jingu dimanche (en espérant voir quelques Cosplays à l’entrée). Même si nous sommes revenus plus ou moins bredouilles de cette chasse à ces jeunes déguisés en héros de mangas (à part les quelques photos ci-dessous) nous avons savouré le moment dans ce parc. Véritable poumon vert de la ville, cet endroit est juste merveilleux… S’il n’était pas si occupé par tant de touristes.
Question de Françis : Comment sont les Japonais avec les touristes ?
Je relance, il faut surtout se demander comment les touristes se comportent avec les Japonais. J’avoue que j’ai beaucoup de mal avec certains comportements d’entre eux. Ce n’est pas parce que tu es touriste et que tu as payé ton billet d’avion pour être au Japon que tu as le droit de tout faire. Naturellement, il y a certaines choses que le touriste ne peut pas savoir en arrivant ici. Comme photographier des temples de haut, ou planter ses baguettes dans son bol de riz. OK, ce genre de comportements peuvent passer, mais il y a un minimum à respecter( du genre gros bon sens). Si c’est indiqué de ne pas photographier, tu ne photographies pas ! Mec, il y a un petit panneau avec un dessin, ne me fait pas croire que tu ne comprends pas les pictogrammes qu’un enfant de 4 ans comprendrait !! Tu ne manges pas dans un temple… Je m’adresse à la petite dame d’hier, est-ce qu’on mange dans Notre Dame de Paris ? Non, alors pourquoi ici ?
Ainsi, je comprends très bien ce froid et ce décalage avec les touristes. Certains d’entre-eux semblent abuser de la gentillesse des Japonais et se donnent le droit de tout faire, car ils sont en voyage. J’ai l’impression que les Japonais sont victimes de ces mauvais comportements et qu'ils restent distant pour cette raison (je m’imagine les mots qu’ils doivent dirent contre nous dans leur tête). Bien souvent, je me dis qu’ils ont besoin de gens pour consommer dans leurs milliers de magasins, le touriste est parfait pour ça, alors il se ferme le clapet et ils endurent !
Je continue toujours ma mission de trouver les meilleurs Gashapons de Tokyo. Voici pour terminer, mon top 4 de la semaine.
C’est sous la pluie que nous arrivons à Tokyo, le ciel est gris, Hawaii me manque (mais ça ne sera que de courte durée). Premières images de la métropole : du béton et des grattes-ciel remplis de néons à en rendre jalouse Las Vegas. Où sont mes oiseaux, ma verdure et le bruit des vagues de Hilo, où sommes-nous débarqués ? J’ai mal au dos, mon sac est trop gros, trop lourd, il y a trop de gens ici. Il faut croire que trois mois en pleine nature peuvent rendre facilement une fille asociale. Je pars me cacher dans notre microscopique appartement loué sur Airbnb au nord de la ville. Vivement un lit que je recharge mes batteries.
Ainsi, passe la nuit et Tokyo se réveille, nous aussi avec un violent décalage horaire entre les dents. La pluie a finalement cessé et le soleil nous offre 24 degrés. Un café froid rempli de glaçons pour reprendre vie ? Pourquoi pas. Ici, on a l’impression que la caféine prédomine la feuille verte. On retrouve des machines distributrice à tous les coins de rue (qui sont plus éclairées que la tour Eiffel la nuit, pour qu’on les remarque de loin). Même si ici on consomme beaucoup de café, on n’a pas la manie comme en Amérique de se promener un gobelet à la main (d’ailleurs, même pas une bouteille d’eau). En fait, personne ne mange, ni ne boit dans les rues. Les Japonais obéissent à des règles implicites très strictes. Pas besoin de justifier, de demander, d’écrire ces règles, les Japonais les connaissent par coeur. D’ailleurs, ont a parfois l’impression d’avoir affaire à des robots tellement ils sont biens, trop biens éduqués.
Le plus déconcertant dans Tokyo, c’est l’absence de bruits à des endroits où ça beuglerait dans d’autres grandes villes ! Ici, tout semble être conçu pour être le plus discret possible (mon sèche-cheveux japonais ne fait pas de bruit, le climatiseur, le frigidaire, les voisins ne font pas de bruits !!) D’ailleurs hier au marché de Ueno une petite fille a fait tomber accidentellement une tasse sur le sol. Le bruit de la céramique fracassé fut un choc à nos oreilles. Durant de longues secondes, la terre s’est arrêtée, comme si quelqu’un venait d’être fusillé. Tout le monde était perturbé et moi j’étais perturbée de les voir perturbés…
À Tokyo vous pouvez croiser une foule avec des centaines de personnes silencieuses qui traverse une rue, le nez plongé sur leur cellulaire. Puis à quelques pas, se dessine un autre monde. Vous arrivez au bout d’un carrefour et vous avez cette fille déguisée en chaton qui annonce à plein gosier la promotion d’un service téléphonique. À ses côtés un homme salut ceux qui passent, les invitant à acheter ses poissons frais du jour. Ils crient à travers une cohue qui les ignore, et ce sans arrêt. Ils sont comme des machines, aucune expression ne peut se lire sur leur visage. Pas même un signe de découragement devant ce public qui s’en balance ! Sur un autre coin de rue, vous avez ces immenses salles d’arcades et de jeux où ça pue la cigarette et dont le bruit est infernal (au niveau décibels, c’est pire qu’un spectacle aux Foufounes Électriques à Montréal un samedi soir).
Tokyo on dirait deux mondes. Celui des temples de l’ordre et de la sagesse qui doit vivre parallèlement avec la modernité, la désinvolture de sa jeunesse… Qui fume, boit et joue…le tout dans une atmosphère rose bonbon, de mangas et de jeux vidéo. D’ailleurs, ce qui m’amuse en ce moment c’est l’imagination débordante de ces petites machines distributrices de jouets (les Gachapon machine). Je cherche encore dans laquelle je vais dépenser 200 yens (2$). Certaines sont assez… provocatrices. Disons qu’une machine comme celle avec des filles nues dans des hamburgers ne resterait pas plus de 24 heures dans une rue de Montréal… Protestations féministes assurées !
Peu souriants, ultra polis, propres et respectueux, je me demande depuis mon arrivée comment est la vie pour eux… Un long fleuve tranquille où l’eau semble couler toujours dans la même direction sans faire de vagues… C’est ennuyant non ? Probablement l'une des raisons de ces salles d’arcades gigantesques, cette obsession du manga et du magasinage à outrance…
Les transports en commun à Tokyo sont extraordinairement efficaces. En fait, on peut réellement dire ça quand on arrive enfin à en déchiffrer le fonctionnement. Car le prix d’un ticket se calcule en fonction du nombre de stations parcourues, de la compagnie de transport utilisé et de la distance. Car oui, il y a plus de quatre compagnies différentes qui occupent le territoire et qui partagent plus d’une centaine stations. Donc vous devez passer souvent des bornes de paiements et devez changer souvent de lignes. Le réseau du métro a tissé son réseau comme une immense toile d'araignée prête à desservir tous les points de la ville. C’est à ce moment qu’on réalise que Tokyo c’est grand ! 2188 km2 pour plus de 13 millions d’habitants. Conseils : Achetez vite un pass Pasmo et utilisez le site Internet Hyperdia.com, ça vous simplifiera la vie. Ce site internet vous donne en quelques cliques les différentes options de votre voyage en fonction du coût et du temps. Internet est gratuit dans toute les stations de métro.
Le premier jour, je m’attendais à voir des pousseurs et me faire écraser comme une canette dans un centre de recyclage. Et non, à certains moments, nous avons même eu un wagon pour nous tout seuls ! Je crois que le matin très tôt l’ambiance doit être assez différente… Claustrophobes, évitez aussi de le prendre entre 19h30 et 21h, à la sortie des travailleurs… Car oui, ici au Japon ça bosse dure, car la perfection prend du temps à atteindre son apogée (si elle finit par l’atteindre).
Ils sont tellement gentils ces Japonais que pour éviter les attouchements dans les wagons trop bondés, un wagon est réservé aux femmes sur les heures de pointe…