J’ai toujours aimé prendre le train! Même s’il est un peu plus cher que l’autobus, ce moyen de voyager est beaucoup plus confortable. Au cours de la dernière année, j’ai fait à de nombreuses reprises le voyage Montréal-Québec et à chaque fois, j’ai bien aimé mon expérience. Quand je suis seule avec bébé, je n’ai qu’à demander de l’assistance et en moins de deux minutes, j’ai un employé de Via Rail pour m’aider à descendre la poussette et la valise directement dans le train.
À chaque fois, j’ai demandé si l’on pouvait ajuster mes places pour ne pas avoir de voisin et chaque fois j’ai eu deux sièges juste pour moi (il faut dire que je prends les trains en soirées où il y a moins de monde). Bébé ne paie pas s’il est sur mes genoux et il a même droit à sa valise !
Donc souvent pour moins de 35$ l’allée, nous voyageons tous les deux entre Montréal et Québec pour aller voir mamie !
Ça dépend des fois, notre petit voyageur commence à être de plus en plus éveillé. La friction des roues sur les rails semble l’aider à dormir et je peux même me connecter au réseau Internet avec mon ordinateur portable ou mon téléphone pendant sa sieste.Certaines fois le réseau était plus rapide que d'autres, disons qu'une fois sur deux... (ça dépend probablement de l'achalandage du train).
Lors d’un de mes derniers voyages, j’avais pris un billet « Business » pour voir la différence. En gros, ce qui change, c’est le repas ! Ce dernier est compris. Est-ce que ça vaut les $$$ que j’ai payé en plus ? C’était vraiment très bon : salade de quinoa, pâtes aux champignons portobello, fromage et dessert (un morceau de gâteau opéra) avec en prime du vin, un digestif et un café! Une boisson gazeuse, des arachides et un petit chocolat pendant le trajet.
On peut dire que sur mes 3.5 heures de trajet, ils m’ont fait manger ! Toutefois avec bébé qui avait envie de piocher à tout moment dans mes plats ce n’était peut-être pas la meilleure idée ! À mon avis, avec un enfant de moins de deux ans (et que vous êtes seul avec lui), mieux vaut apporter son lunch et attendre que votre progéniture dorme d’un profond sommeil avant de penser à manger. Côté confort, les sièges avaient légèrement un peu plus d’espace et j’avais droit d’aller au salon affaires pour attendre mon train (ce que je n’ai pas fait, car Wesley qui était seulement venu me raccompagner ne pouvait pas attendre avec nous dans ce salon). Voici quand même des photos du salon de Toronto pour donner une idée (ça semble pas mal!).
Crédit photo : Viarail
Pour sortir du train, en le demandant à l’avance un employé de VIA Rail peut vous aider à sortir votre poussette et votre valise (ça vaut aussi pour les autres voyageurs qui ont besoin d’aide, pas besoin d’avoir un bébé pour avoir de l’assistance). En voyageant avec bébé, on a aussi l’embarquement prioritaire, j’avoue que c’est bien pratique et la plupart des toilettes contiennent des tables à langer.
Prochain voyage ?
Probablement Ottawa et ensuite nous pensons fortement à l’Ouest Canadien, si bébé veut continuer à être gentil en train.
Lors de l’un de nos retours, le train était en retard d’une heure. Sans même avoir à le demander, on nous a offert un rabais sur un prochain billet valide pour six mois que j’ai utilisé, mais qui contenait quand même certaines restrictions (seulement sur les billets à prix régulier).
Si vous êtes abonnés à l’info lettre, tous les mardis vous recevez des offres "Mardis à rabais". Si vous n’êtes pas trop flexible sur vos dates, ça vaut vraiment la peine d’attendre. Souvent les Montréal-Québec et Montréal-Ottawa sont à moitié prix et j'ai vu souvent des promotions au mois de mai pour les trains Toronto-Jasper.
En regardant sur d’autres blogues, j’ai remarqué que plusieurs voyageurs trouvaient que la nouvelle classe affaires de VIA Rail n’était plus du tout aussi avantageuse. Considérant que les sièges d’avant étaient beaucoup plus confortables. De plus il semblerait qu’il est possible d’acheter le super menu que j’ai énuméré ci-haut quand il en reste, même en classe économique (mais il faut le demander).
On a hâte au prochain voyage !
PSST : Nous ne recevons aucune rémunération ni rabais pour cet article
Montréal, Montréal on avait bien hâte de te revoir ! Tu n’as pas pris une ride depuis notre départ en juin dernier. Tu es toujours aussi décousue et attachante. Derrière tes petites ruelles et tes murs de briques rouges, j’ai sorti mon appareil pour photographier toute la discordance de tes rues du plateau. Si la majorité des touristes qui te dévale s’en tiennent au Vieux-Montréal et aux magasins du Centre Eaton, moi j’ai surtout repéré tes nombreux graffitis qui s’étalent aux 4 coins de la métropole.
En fait Montréal, je n’avais jamais remarqué, tu es un petit musée à ciel ouvert où en profitent joyeusement les griots aux bombes de couleurs. On a juste à lever les yeux vers le ciel pour voir ces fresques colorées qui habillent tes façades. Oh ici pas de Mondrian, Picasso ou Renoir, plutôt des artistes inconnues aux yeux de la majorité qui pourtant à mes yeux de néophyte, font du sacré bon travail !
J’ai du coup réalisé qu’il m'est arrivé souvent de traverser tes rues sans voir les petites merveilles qui te tablait. Probablement que j’étais ailleurs, dans mon travail, dans le souper que j’allais faire, dans quelques souvenirs de voyage. Maintenant touriste dans ma propre ville, les éléments de Montréal me sautent à la figure, comme Wesley sur une palette de chocolat noir (ce qui veut dire, rapide et brutal).
Je me suis demandé un instant si j’étais bien à Montréal et non pas au Portugal ou au Brésil où le graffiti est depuis longtemps devenu un art reconnu dans la rue. En fait, juste à regarder les cyclistes s’entêter à pédaler entre tes bancs de neige, je réalise finalement qu’on est au Québec. Y’a qu’ici qu’on peut voir ce phénomène extraterrestre !
ET TU MANGES ENCORE ?
Par cette balade en terre connue, l’idée était d’aller faire un tour prendre un snack chez Juliette & chocolat. On a descendu la rue St-Laurent, La fameuse "Maine" comme on dit par chez nous. Pas grand monde en milieu de semaine. Naturellement pas de filles à moitié bourrées la jupe aux fesses qui sortent des boîtes de nuit. Trop tôt, trop frette ! Mais jamais trop tôt pour y manger une crêpe au sarrasin. Un arrêt qui se veut aussi un prétexte pour réchauffer mes doigts qui je dois l’avouer, n’en pouvaient plus de photographier au froid (disons que ça change d’Hawaï) !
Qui va à Paris va voir la tour Eiffel, qui va à Rome visite le Colisée, nous quand on va à Montréal on dilapide définitivement un burger et habituellement on effectue cette mission chez Five Guys. Car disons le, Five Guys, c’est THE (ZE pour les Français qui me lisent) burger dans toute sa splendeur américaine ! Ils ne sont pas glorieux dans l’esthétisme (photo à l’appui), mais il faut l’avouer, ils sont divins dans la bouche. Il y a de quoi rendre un végétarien accro !
L’hiver soufflait sa froideur et sa cruauté le jour où on a décidé de se rendre au Marché Jean-Talon. La neige folle dansait devant nos yeux. Impossible de rester, ne ce serait-ce que 2 minutes, debout et immobile, tellement le froid nous lapidait les jambes. Par chance le marché a mis sont manteau d'hiver et les kiosques sont couverts et bien au chaud.
Entre les rayons on y entend les marchants crier « qui veut des pétacles », « des bonnes pommes du pays »… Ici ça sent la verdure et les voyages à plein nez. Pas besoin de partir ! Visiter le marché Jean-Talon, c’est se balader en Italie, en Afrique en passant par Charlevoix et la Gaspésie. Il y a même un petit coin du Maghreb avec un pâtissier arabe qui vent des cornes de gazelle et des baklavas...