Si vous partez pour Kyoto, mieux vaut vous munir d'une bonne paire de chaussures et d'un guide touristique. Il y a beaucoup de musées, dont celui du manga (que nous n'avons malheureusement pas fait) et énormément de temples. Les offices de tourisme ne sont pas toujours faciles à trouver et l'information qui est offerte est souvent en japonais et en chinois. Le fait d'avoir le guide du Petit Routard nous a donné beaucoup d'informations. Ce dernier nous a particulièrement aidé au château Nijo. Car en plus de payer les frais d'entrée, il faut payer (optionnel) les services d'un guide audio. Pour les petits budgets, les 10$ supplémentaire par personne sont assez douloureux, voir le budget de notre repas de la journée. Ainsi le guide du petit Routard nous a bien aidé car il explique salle par salle tout ce qu'il y a à voir. Comme nous voyageons léger, on était un peut embêté de le trimbaler avec nous. L'astuce, on arrache les pages quand on est certain qu'on ne reviendra pas à cet endroit, ainsi au fur et à mesure il perd du poids. En passant, ceux qui prévoient se rendre au Japon, pensez à emporter des références avec vous, car les guides touristiques en anglais sont impossibles à trouver ici...
Ce sanctuaire au creux des montagnes de Kyoto est probablement le plus jolis que nous avons faits et croyez-nous on en a fait ! Située en sortie sud de la ville de Kyoto, Fushimi Inari a été érigé en 711. Il est dédié à la déesse du riz, Inari et semblerait-il, serait aussi associée à la richesse ce qui expliquerait les milliers de torii (petites portes orangées) qu'on retrouve tout le long du parcourt montagneux. D'ailleurs l'ascension pourrait être rigoureuse pour certains (j'ai remarqué quelques mamies essoufflées sur le parcours). En haut quelques commerces proposent des rafraichissements, du thé et même de la crème glacée ! Un bon moyen de renflouer les calories perdues pendant la randonnée. Le sanctuaire est ouvert 24 heures (sauf les commerces naturellement). Nous avons fait la descente de nuit. C'est assez romantique...
DE LA BEAUTÉ SUR DES BRANCHES
Le Daikakuji. Situé sur les pentes du mont sacré Atago, ce temple a été construit vers 876 par la secte bouddhique Shingon. Pendant la période du Namboku cho il devint le quartier général de l'empereur Go-Kameyama. Ensuite le temple fut pris en charge par les shoguns Ashikaga qui firent appel à de nombreux artistes pour réaliser l'architecture générale du temple, qui date de la fin du 16éme siècle. Personnellement, ce qui vaut vraiment le coup c'est toute la nature qui entoure ce temple. À quelques pas, vous avez la forêt de bambou et de l'autre côté des arbres qui en cette période de l'année offre un décor digne d'un film de Tim Burton.
Entre lui et moi, ça n'a pas été le coup de foudre. Il y a tout simplement trop de touristes ! Ce n'est pas à mon avis un arrêt obligatoire.... À vous d'en juger, peut-être que j'ai trop vu de temps en un si court laps de temps...
La première fois que je suis allée à Kyoto, je n’ai sincèrement pas été emballé. À première vue, cette ville ressemblait à une banlieue, comme on en trouve plusieurs au Japon. Le charme n’a pas du tout opéré. Surtout que mes attentes étaient grandes. Le guide du Petit Routard (édition 2011) dit de Kyoto qu’elle est l’âme du Japon et qu’elle se distingue par sa beauté sidérante… Face à tant de promesses, telle une boulimique devant la vitrine de La Durée, je jubilais d’arriver. Surtout que je voulais mettre une image sur cette ville qui a tant fait parler d’elle au Québec pour son sommet sur les changements climatiques en 1997 (et naturellement pour son dérapage sur le sujet en 2011).
Toujours est-il que j’avais tort de cette première impression. Le problème c’est que nous sommes entrés dans la ville par la gare Centrale et que le trajet pour se rendre au château, ainsi que tout autour, n’a rien de particulier.
Toutefois, le fait d’avoir eu la chance de visiter Kyoto à plus d'une reprise m’a permis de voir que cette ville avait plus à offrir. En fait, il existe un autre Kyoto qui est beaucoup plus naturel et oui, je l’avoue avec des paysages à en faire rêver et surtout avec d’autres choses à voir que des grandes rues et des magasins !
En fait, pour apprécier cette ville on ne doit pas être pressé, Kyoto c’est grand ! Mais si n’avez qu’une seule journée, vous devriez envisager de visiter l’ouest, Arashiyama, c'est sur cette première partie de Kyoto que je vais commencer (je commence par le dessert !)
En arrivant à Arahiyama, on peut voir que l'atmosphère est toute à fait différente...
LA COLLINE D'IWATAYAMA ET SON PARC DE SINGES
La montée est un peu abrupte, mais l'effort en vaut le détour. Après 20 minutes d'ascension en montagnes (qu'on a pas le droit de photographier car il faut rester au aguets au cas ou un singe nous tomberait dessus), on aperçoit en haut de la colline et en toute liberté une cinquantaine de singes se promener dans la nature.
LA BALADE DES GENS HEUREUX
Même si le ciel était gris et que la température était contre nous, une balade dans les rues d'Arashiyama est très poétique... surtout pour l'estomac de Wesley !
TROP BEAU POUR ÊTRE VRAI !
La forêt de bamboo d'Arashiyama est jusqu'à présent le plus bel endroit que j'ai visité au Japon. Malgré un jour de pluie, la forêt restait quand même peuplée de touristes. La popularité de cet endroit se comprend, l'atmosphère y est magique ! N'est-ce pas génial de trouver à une si courte distance du centre-ville un endroit où l'on entend chanter les corbeaux et où le bruit du vent rebondit lourdement dans ces longues tiges qui montent du sol ? Malheureusement mes photos ne rendent pas hommage...