Fin décembre, notre avion s’est finalement posé sur la piste de l’aéroport Jean Lesage. Déjà six mois se sont écoulés. Pour nous, c’est comme si c’était hier. Le temps a défilé aussi rapidement que les trains japonais, à la vitesse grand V. C’est maintenant le temps de faire une petite pause pour revoir les siens et faire le plein de paysages d’hiver.
Arrivée à Québec, on a quand même dû patienter quelques jours avant de voir les premières bordées de neige. Un peu comme si dame nature avait eu pitié de nous et nous avait laissé quelques heures de répit. Puis, sournoisement dans la nuit du 27 décembre, elle s’est emparée de son long territoire. Déposant sur les arbres et les toitures, de lourdes peaux de lièvre qui ont ravivé au petit matin, les yeux émerveillés des enfants.
Devant nous, Québec a enfilé un épais manteau parsemé de petits diamants blancs. Les banquises ont pris des formes rondouillardes, gracieuses et dodues. Une étonnante exhibition qui a surpris autant que nous, les nombreux touristes dans la vieille capitale.
Québec, est sans aucun doute, la ville qu’il faut voir en hiver. Les touristes de passage l’ont bien compris. L’escaliers (Casse-Cou) qui mène au quartier du petit Champlain craquent joyeusement sous les pieds de ces milliers de voyageurs. D’ailleurs, il faut souvent jouer du coude pour réussir à trouver un petit resto pour se réchauffer, tellement les rues sont bondées. Niché entre deux commerces et d’un imposant mur de pierres, nous avons trouvé l’un des fameux restaurant de queues de castor. Un arrêt obligatoire pour tout Québécois qui se respecte. D’ailleurs, Wesley ne s’est pas fait prier pour prendre une ragoûtante queue au chocolat Reese, laissant celles à saveur d’érable aux vrais touristes !
Existe-t-il un coin plus magique pour passer les fêtes que la ville natale du Bonhomme Carnaval ?
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