Quand nous sommes arrivés à Osaka, c’est comme si deux tonnes de pressions venaient de tomber de mes épaules. Ici, il y a toujours autant de monde, autant d’affiches publicitaires au coin des rues, mais sans savoir pourquoi j’ai l’impression que la vie y est plus facile…
Ici, c’est comme si l’apparence avait moins d’importance et qu’on profitait sans remords de la vie. Les filles sont moins poupées, les gens rigolent, les édifices y sont moins hauts et oui, on y trouve des papiers par terre et il y a des gens qui klaxonnent. La vraie vie quoi !
Si Tokyo m’a paru froide et rangée, Osaka est sans aucun doute sa petite sœur rebelle qui a sa propre personnalité, mais bon on est au Japon, alors quand on dit le mot rebelle ça reste quand même très gentil ! À peine avions-nous franchi la porte du train pour sortir que les gens ont commencé à nous sourire. Ce n’est pas non plus le monde de Marie Poppins, mais il y a une certaine gentillesse dans le regard et une certaine ouverture avec les touristes qui semble plus facile à trouver qu’à Tokyo.
Osaka est la troisième plus grande ville du Japon, avec 2,68 millions d’habitants (selon Wikipédia). Située à environ 2 heures et demie de Tokyo en train très, très rapide (où j’ai rapidement eu le mal du transport), la capitale économique du Kansai est souvent délaissée des touristes.
La plupart des voyageurs n’y passeront que 24 heures. De notre côté, nous avons décidé d’y rester 5 semaines … ! Principalement parce que la famille chez qui nous allons loger à la fin du mois de novembre ne peut pas nous accueillir avant et que finalement Osaka semble une belle plaque tournante vers divers points d’intérêts comme Kyoto, Nara, Kobe et en plus il y a un Universal Studio !!!
À Osaka Coeur de pirate vend des bonbons à l’orange et les lutteurs Sumo font de la drague en gashapon…
Il y a aussi un autre point d’intérêt qui nous fait beaucoup aimer Osaka : la gastronomie. Si l’on mangeait bien à Tokyo, on déguste à Osaka. Dans cette ville je n’ai jamais croisé un restaurant où je n’avais pas envie de rentrer. Tout est joli et étudié avec soin. Même les petits bentos vendus à l’épicerie ont quelque chose en plus ! Pas surprenant que cette ville compte beaucoup de restaurants au guide Michelin. Le seul hick, c’est que dans la majorité des restaurants les gens peuvent fumer et même si l’on vous offre une table non fumeur vous allez rapidement sentir la fumé de cigarette provenant de vos voisins. Bah oui,rien n’est parfait !
Allez on vous laisse, c’est l’heure du bain de foule… Et de se trouver un nouveau resto…
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