Malgré toutes les ventes Kijiji et les nombreux dons chez Renaissance, les boîtes étaient nombreuses ce lundi. Trop nombreuses à entrer dans notre voiture de location.
Wesley (fortement découragé): Chantale, ça n’entrera jamais, pourquoi veux-tu garder tout ce stock ?
Chantale (fortement innocente): heeee….. Merde!
On a refait le tri, fait des dons au concierge pour sa prochaine vente de garage et réorganisé les boîtes pour une 100e fois. Deux heures plus tard, on a fini par partir après avoir empilé tout ce charabia dans une finale digne d'un Tétris de professionnel. Direction Québec !
Voilà, ça nous perce le cœur de quitter Montréal. Pourquoi ? Et bien parce que c’est comme ça. On sait qu’on va revenir, mais on sait aussi que notre charmante ville, les pique-niques au parc et les copains seront difficiles à remplacer.
Nos deux backpacs nous attendent, ils revendiquent l’avion! Ils réclament le vrai voyage, celui où ça bouge. Pas une petite croisière entre Montréal et Québec…Rassurez-vous nous allons les rassasier. Dans moins de deux semaines, 17 heures de vol et trois transferts plus tard, nous serons à Hawaii, plus précisément sur la Big Island à proximité d’un volcan actif au beau milieu de la broussaille.
A SUIVRE....
Le tourisme durable ce n’est pas seulement un voyage écolo en bicyclette où l’on bouffe des pissenlits. Rassurez-vous on ne va pas devenir hippie Wesley et moi ! Nous allons simplement appliquer quelques principes de base durant les prochains mois, afin de donner une connotation un peu plus durable à notre grand périple (et disons-le, appliquer ce que l’Université Laval a enseigné à Chantale durant la dernière année).
Rapidement le développement durable c’est quoi ? Si l’on se fit au Rapport Brundtland, le développement durable c’est : un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Ça, c’est la définition de base qu’on peut trouver partout, mais graphiquement, cette définition pour notre voyage ça ressemble quoi ?
Le BESOIN de Chantale et Wesley en 2015 et 2016 est de VOYAGER (ça, on avait compris)
Vous n’êtes pas encore partie, nous demandent nos proches !
C’est vrai qu’on donne l’impression de glander un peu, mais laissez-moi vous expliquer… Au départ, nous avions choisi de partir plus d’une année et je vous rassure c’est toujours le cas. Toutefois, nous n’avions pas pensé à la fameuse RAMQ…
Ainsi, tout bon voyageur québécois doit savoir qu’il ne peut quitter la province plus de 182 jours à moins d’une autorisation de la part de l’assurance maladie du Québec qui est effective tous les 7 ans et qui est valable seulement 12 mois. Jusque là, vous me suivez ?
En effet, afin d’obtenir une assurance maladie privée pour voyage de longue durée, on nous demande une lettre de la Régie de l’assurance maladie du Québec qui garantit le maintien du droit au régime d'assurance maladie. Tous les Québécois ont le droit de quitter pour un voyage de 6 mois moins 1 jour (182 jours) dans une même année.
C’est la loi et si vous n’avez pas ça, aucune assurance ne voudra vous assurer !
Donc, si vous êtes fort en maths, vous en avez déduit que pour partir plus d’un an en 2015 et en 2016 nous devons faire moins de 182 jours de voyage en 2015 (donc, partir plus tard) et ainsi demander la permission à la RAMQ de sortir du territoire en 2016 pour pouvoir partir 365 jours.
Compliqué ? Voici le résumé :
Autre chose, quand vous partez plus de 6 mois consécutifs, les assurances sont rares et extrêmement chers, ainsi on a réalisé que de repasser par Québec durant notre parcours nous faisait économiser 1000$ chacun en assurances, en plus de nous permettre de nous poser les fesses et de voir l’hiver ! quelle joie, ;) mais ne vous inquiétez pas on va repartir de plus belle ensuite !
Prochaines étapes : finir de vider l’appartement, visiter Québec, consolider notre entente avec nos hôtes hawaiiens, et profiter !