Le tourisme durable ce n’est pas seulement un voyage écolo en bicyclette où l’on bouffe des pissenlits. Rassurez-vous on ne va pas devenir hippie Wesley et moi ! Nous allons simplement appliquer quelques principes de base durant les prochains mois, afin de donner une connotation un peu plus durable à notre grand périple (et disons-le, appliquer ce que l’Université Laval a enseigné à Chantale durant la dernière année).
Rapidement le développement durable c’est quoi ? Si l’on se fit au Rapport Brundtland, le développement durable c’est : un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Ça, c’est la définition de base qu’on peut trouver partout, mais graphiquement, cette définition pour notre voyage ça ressemble quoi ?
Le BESOIN de Chantale et Wesley en 2015 et 2016 est de VOYAGER (ça, on avait compris)
VOYAGER = implique que notre présence peut impacter négativement les pays visités, par exemple, des émissions de GES (Gaz à effet de serre) émis par l’utilisation de l’avion, etc. (on reviendra sur les impacts lors de la leçon 2, si vous suivez toujours…)
Alors que pouvons-nous faire pour combler notre besoin de voyager sans nuire ?
Voici 2 solutions :
A) Rester à la maison à regarder toutes les émissions de la chaîne Évasion en bougeant le moins possible (nous allons peut-être moins polluer, mais nous avons de fortes chances d’ankyloser et surtout de trouver l’année très longue!)
ou
B) Nous pouvons aussi faire du tourisme durable et appliquer les principes suivants :
1) Rembourser nos crédits de carbone (à suivre dans nos prochains articles, on vous expliquera comment on pense s’y prendre)
2) Consommer le plus local possible en fonction du pays visité = interdiction d’acheter du Made In China, si je ne suis pas en Chine !!
3) Être logé le plus possible chez l’habitant pour avoir un contact avec les gens du pays et de plus éviter les grandes chaînes hôtelières (en privilégiant : Airbnb, Couchsurfing, Wwoofing, etc.).
4) Se poser la question lors des achats, est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Si oui parfait, sinon on se tient loin. Ouin, mais si on l’a acheté et que l’on n’en a pas besoin finalement ? Et bien tu le traînes et tu fermes ta gueule à moins que tu trouves une personne à qui le refiler…(interdiction de le cacher dans le sac à dos de son partenaire).
5) Miser sur le slow travel = éviter de vouloir tout voir en un éclair en l’espace d’une semaine sur 10 pays en même temps. Oui la vie est courte, mais dans notre cas nous avons quand même plus d’une année pour voyager…
6) Respecter l’authenticité socioculturelle des communautés d’accueil. Une belle phrase qui veut dire : essayer de comprendre et respecter l’autre dans ses coutumes et ses habitudes…qui je crois ne sera pas toujours facile….
7) Se poser continuellement la question, comment est perçu ma présence en ces lieux ? Est-ce que je dérange ?… Si oui et bien Fly away Ginette !… Dans ce cadre, nous avons prévu de nous faire les moins bling-bling possible. Aucune utilisation de grandes marques sur nos vêtements et rien de flashy en bijoux (c’est tellement notre genre de toute façon).
8) Nous voulons entrer en relation avec les gens, sans l’idée qu’ils se sentent serviteurs, mais d’égale à égale, dans une situation d’échanges équitables dans lequel on peut apprendre autant d’un côté comme de l’autre.
Disons que ce sera nos 8 règles de base à respecter !
EN TERMINANT…
Pour clore cette sympathique leçon, il faut retenir ceci : il y a 3 piliers importants en développement durable qu’on se doit d’appliquer si l’on veut faire du tourisme durable: le Social, l’Environnement et l’Économie. Les 3 sont interreliés sous la forme de grosses « balounes ».
Voilà ! Afin que tout voyage soit durable et équitable, il faut préserver les ressources (en ayant un œil sur notre impact environnemental), stimuler l’économie (en achetant local, par exemple) et maximiser les interactions sociales (en dormant chez l’habitant ou en tentant de s’intégrer au milieu).
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